Naturellement, les aspects de l’environnement d’une personne sont interreliés : les endroits où elle est allée; ce qu’elle a mangé; les produits chimiques, les microbes ainsi que la pollution auxquels elle est exposée — la somme des expositions environnementales subies tout au long de la vie qui contribuent à notre « exposome » individuel.

Aujourd’hui, un nouveau consortium pancanadien de recherche a pour but d’établir des liens entre les données relatives à l’exposome et l’information sur la santé provenant de l’étude CHILD d’AllerGen et d’autres bases de données canadiennes sur les cohortes et la santé.

Le but? Comprendre comment la vie dans les villes influe sur notre santé – et comment nous pouvons mieux concevoir nos villes en tenant compte de la santé.

La CANadian Urban Environmental (CANUE) Health Research Consortium (consortium de recherche en santé environnementale urbaine) est un projet de 4,1 millions de dollars sur cinq ans financé en 2016 par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre de leur initiative phare Environnements et santé.

Sous la direction de Jeffrey Brook, chercheur responsable auprès d’AllerGen (professeur adjoint, École de santé publique Dalla Lana, Université de Toronto; scientifique principal, Environnement et Changement climatique Canada), CANUE réunit plus de 150 experts en santé environnementale provenant du milieu universitaire, du gouvernement et des secteurs sans but lucratif et privé d’un océan à l’autre.

« CANUE examine six facteurs environnementaux qui influent sur la santé : la pollution de l’air, la pollution par le bruit, la proximité d’espaces verts comme la nature ou les parcs, l’exposition à des conditions météorologiques extrêmes, les options de transport et les facteurs liés au quartier », indique M. Brook. « Nous visons à compiler des données sur ces six attributs et à les cartographier pour chaque quartier au Canada. »

Ces données seront envoyées à la base de données de l’étude CHILD et à d’autres bases de données sur la santé, où elles seront couplées à des données anonymisées sur la santé pour étudier la façon dont ces multiples facteurs environnementaux sont liés à un large éventail de résultats pour la santé.

Selon M. Brook, le partenariat avec l’étude CHILD permettra d’élaborer des stratégies efficaces fondées sur des données probantes pour la planification de villes et de villages sains, aujourd’hui et demain.

CANUE reliera également les données issues du projet d’AllerGen sur les gènes et l’environnement (GxE) aux données de CANUE sur la forme urbaine et l’environnement, ce qui permettra de faire ressortir des renseignements importants qui seront utiles pour les responsables des politiques et les décideurs.

En plus de M. Brook, sept chercheurs d’AllerGen font partie de l’équipe de recherche de base de CANUE, y compris : Michael Brauer et la D^re Padmaja Subbarao, cochercheurs principaux, Meghan Azad, le D^r Chris Carlsten, Greg Evans, Wendy Lou et le D^r Tim Takaro, cochercheurs.

Le D^r Philippe Bégin a reçu la Bourse de carrière de chercheur boursier clinicien – Junior 1 accordée conjointement par le Fonds de recherche du Québec Santé (FRQS) et AllerGen pour l’année 2016 2017.

• 

  D^r Philippe Bégin

Cette bourse, qui reconnaît de jeunes cliniciens-chercheurs exceptionnels souhaitant poursuivre des recherches sur les allergies et les affections immunes connexes, permettra au D^r Bégin d’approfondir ses travaux sur la désensibilisation et le rétablissement de la tolérance orale chez les patients ayant des allergies alimentaires graves.

La bourse FRQS-AllerGen aide les jeunes cliniciens chercheurs de la province de Québec à poursuivre des recherches sur les allergies et les maladies immunes connexes.

En 2013, le D^r Bégin a reçu la Bourse de clinicien chercheur de la relève d’AllerGen et a passé deux années auprès de la Stanford Alliance for Food Allergy Research, où il a effectué des recherches cliniques et translationnelles sur l’immunothérapie par voie orale (ITO).

Le D^r Bégin est allergologue immunologiste et professeur clinicien auxiliaire au Centre hospitalier de l’Université de Montréal et au CHU Sainte-Justine.

Aida Eslami et Christopher Rider comptaient parmi les 28 chercheurs postdoctoraux qui ont reçu la Bourse de stagiaire de la Michael Smith Foundation for Health Research (MSFHR) en 2016.

• 

  Aida Eslami

• 

  Christopher Rider

Ces bourses originaires de la Colombie Britannique soutiendront ces stagiaires d’AllerGen pendant une période pouvant aller jusqu’à trois ans alors qu’ils établissent leur carrière tout en suivant une formation auprès de chercheurs d’AllerGen à l’Université de la Colombie Britannique (UCB).

La bourse octroyée à Aida Eslami, qui est cofinancée en partenariat avec AllerGen, l’aidera à faire progresser ses recherches sur les mécanismes génétiques sous jacents de l’asthme.

Aida Eslami est boursière postdoctorale et est rattachée au laboratoire de Denise Daley, chercheuse d’AllerGen au Centre for Heart Lung Innovation.

La revue Histoires de réussite d’AllerGen est rédigée pour les familles et les fournisseurs de soins de santé du Canada, leur fournissant de l’information à jour sur la recherche de pointe sur l’asthme, les allergies et l’anaphylaxie, et explore les causes de ces maladies ainsi que la meilleure façon de prendre en charge, de traiter et de prévenir ces maladies, et les étapes à suivre pour trouver des solutions permettant de les guérir.

Depuis 2010, AllerGen a publié et distribué dix numéros de la revue Histoires de réussite à plus de 1 200 participants au Réseau, partenaires et utilisateurs du savoir. En plus de traiter de thèmes variés dans le domaine de l’asthme et des allergies, la revue Histoires de réussite, maintenant publiée en français et en anglais, met en relief les réalisations des membres du personnel hautement qualifié d’AllerGen.

« Chaque scientifique devrait être en mesure d’expliquer aux non spécialistes la nature de ses travaux, et pourquoi et comment il les effectue. Cela est important non seulement pour communiquer avec le public, mais aussi pour mieux communiquer avec les scientifiques. »

Une nouvelle base de données en ligne aide les chercheurs et les stagiaires d’AllerGen à partager leurs constatations au delà des pages des revues à comité de lecture. Dans un langage simple et clair, la publication ResearchSKETCHES d’AllerGen fournit des résumés courts et lisibles de la recherche du Réseau et met l’accent sur les raisons pour lesquelles les recherches comptent pour les lecteurs de tous les milieux.

Rédigé par les stagiaires d’AllerGen qui ont contribué aux résultats du projet, chaque article de ResearchSKETCHES répond à quatre questions :

• Sur quel sujet porte la recherche?
• Quelles sont les activités effectuées par les chercheurs?
• Qu’ont découvert les chercheurs?
• Comment cette recherche peut elle être utilisée?

Grâce à une formation en rédaction et en révision d’articles de vulgarisation, le programme ResearchSKETCHES renforce la capacité de mobilisation du savoir du personnel hautement qualifié (PHQ) d’AllerGen et aide les jeunes chercheurs à rendre leurs constatations accessibles, pertinentes et faciles à comprendre pour un vaste public profane.

« Le fait de rédiger un article de ResearchSKETCHES d’AllerGen m’a aidé à rendre compte de mes recherches de façon intéressante », affirme Wojciech Dawicki, associé de recherche au laboratoire de John Gordon à l’Université de la Saskatchewan. « Maintenant, je tiens compte de mon lecteur — de ce qu’il a besoin de savoir — ce qui m’aide à élargir l’auditoire de mes recherches en rendant l’information accessible à tout le monde. »

Qu’arrive-t-il à la santé de nos enfants lorsqu’ils entrent à l’école primaire? Quels défis physiques (et émotionnels) se posent au cours des études secondaires? Quels facteurs liés à la « confrontation entre l’inné et l’acquis » devrions nous étudier maintenant pour promouvoir la santé et le bien être plus tard dans la vie?

Dans le cadre de discussions « ouvertes » avec des organismes canadiens de santé des enfants et des jeunes, Meghan Azad, chercheuse de l’étude CHILD, a formulé ces questions provocatrices et a ensuite écouté les réponses

Les discussions ont eu lieu le 6 avril 2017 dans le cadre des activités de l’étude CHILD axées sur la mobilisation du savoir lors du sommet de 2017 du Sandbox Project. Cet événement était la 6^e conférence annuelle organisée par The Sandbox Project, un organisme national de bienfaisance voué aux jeunes et partenaire héritier d’AllerGen.

« Le fait de participer à des conversations avec des intervenants communautaires en matière de santé des enfants et des jeunes nous aide à comprendre les priorités de recherche des collectivités difficiles à joindre et vulnérables, et à mettre les connaissances acquises grâce à la recherche de l’étude CHILD en application dans ces collectivités », affirme M^me Azad, professeure adjointe à la Faculté des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba.

« Le temps passé devant un écran, l’activité physique et les interactions sociales avec les pairs semblent être de grands domaines d’intérêt, tout comme le neurodéveloppement, le rendement scolaire et la santé mentale », dit elle.

« Les intervenants aimeraient que d’autres recherches soient effectuées sur la façon dont ces facteurs influent sur la santé des enfants, afin que nous puissions tous travailler ensemble pour bâtir des foyers sains et des collectivités saines. »

M^me Azad préside également un nouveau comité consultatif multidisciplinaire d’intervenants de l’étude CHILD. Composé d’environ une douzaine de membres du public, de parents participant à l’étude, d’organisations à but non lucratif, de représentants gouvernementaux, d’experts médicaux et de spécialistes de la mobilisation du savoir, ce comité pancanadien fournit des conseils sur des stratégies visant à traduire les découvertes de l’étude CHILD en produits et outils offrant des avantages aux parents et aux collectivités.

Les quelque 3 500 familles qui participent actuellement à l’étude CHILD mettent aussi la main à la pâte pour éclairer des questions plus générales sur la santé et le développement des enfants, selon Diana Lefebvre, gestionnaire de recherche de l’étude. « Les familles participantes souhaitent savoir ce qui arrivera à la cohorte de l’étude CHILD lorsqu’elle atteindra la puberté. » L’asthme disparaîtra t il plus tard chez les enfants qui en sont atteints actuellement à l’âge de cinq ans? De nouveaux cas surviendront ils? Verra t on apparaître des signes d’obésité et de maladie cardiovasculaire chez certains des enfants?

« De nombreuses maladies touchant les adultes commencent dans l’enfance, et l’étude CHILD nous donne l’occasion de découvrir pourquoi et comment cela arrive », affirme M^me Lefebvre. « Il s’agit d’une ressource canadienne incroyable qui peut prédire et peut-être prévenir les maladies chroniques et nous devons entendre les voix de tous les Canadiens pour contribuer à l’avancement de cette recherche. »

Les retombées de la recherche ne se produisent pas toutes seules.

La recherche a des retombées lorsqu’elle éclaire de nouvelles pratiques, de nouveaux produits, de nouvelles politiques, de nouveaux processus et de nouveaux services qui touchent éventuellement la vie des Canadiens.

Le 27 juin 2016, le Secrétariat des RCE a tenu son 2^e Symposium annuel sur la mobilisation du savoir des RCE à Toronto (Ontario), pour aider ses réseaux et ses centres à faire progresser leurs investissements en recherche et en formation afin de produire des retombées

Le « Symposium des RCE – Les conditions propices aux retombées » a attiré plus de 50 participants des réseaux RCE, des réseaux de mobilisation du savoir des RCE et des centres d’excellence en commercialisation et en recherche (CECR).

AllerGen, de concert avec le Réseau intégré sur la cybersécurité (SERENE-RISC), PREVNet (réseau pour la promotion de relations saines et l’élimination de la violence) et NeuroDevNet, a apporté une contribution à titre de membre du Comité de planification du Symposium des RCE.

L’événement a permis aux participants d’apprendre et de partager des stratégies et des tactiques qui permettent une mobilisation efficace du savoir vers un mandat commun visant à produire des retombées sur la santé et sur le plan socioéconomique. Dans le cadre de cet événement organisé sous forme de café mondial, les conférenciers principaux et les groupes de discussion ont examiné deux sujets particuliers : la gouvernance aux fins de retombées, et la surveillance et la communication des retombées

Le rapport sur le symposium met en évidence les activités, les discussions et les recommandations de l’atelier.

Sylviane Duval, membre du Comité consultatif sur la propriété intellectuelle parrainée par le Réseau (PIPR) d’AllerGen, et Kim Wright, directrice des communications et de la mobilisation du savoir d’AllerGen, ont présenté des exposés lors du 5^e Forum canadien annuel sur la mobilisation du savoir (FCMS), qui s’est tenu du 28 au 29 juin 2016, à Toronto (Ontario).

La conférence interdisciplinaire de deux jours a offert des occasions d’apprentissage et des expériences de perfectionnement professionnel aux praticiens, aux chercheurs, aux étudiants, aux administrateurs, aux leaders d’opinion et à d’autres personnes engagées dans l’art et la science de la mobilisation du savoir. On y a accueilli plus de 230 participants de partout au Canada, de la Suisse, des États Unis et du Royaume Uni.

M^me Duval a mobilisé l’auditoire avec les concepts d’« incitation » et d’« architecture de choix » – des moyens d’influencer subtilement les décisions des gens – et a remis en question leur applicabilité à la pratique de la l’application des connaissances. M^me Wright a donné un aperçu de l’expérience réussie d’AllerGen en matière de mobilisation du savoir, qui a permis de produire la vidéo sur tableau blanc primée portant sur l’étude CHILD.

Le FCMS a été fondé en 2012 et réunit un groupe diversifié de professionnels de la mobilisation du savoir afin de créer de meilleures pratiques, de meilleures politiques et de meilleures mesures de soutien, et des procédures de mise en œuvre plus efficaces pour la mobilisation du savoirn.

Le rapport de 2016 sur la conférence donne des précisions sur les conférenciers principaux, les présentateurs et les activités des participants.

En janvier 2016, AllerGen a présenté une nouvelle vidéo de l’étude CHILD montrant comment le fait de respirer des émanations de la circulation durant la première année de vie peut accroître le risque d’allergies plus tard.

La recherche, dirigée par Michael Brauer et Hind Sbihi, de l’Université de la Colombie Britannique (UCB), a utilisé les données portant sur des enfants de quatre villes canadiennes et a révélé que les bébés exposés à des niveaux plus élevés de pollution liée à la circulation durant leur première année de vie couraient davantage de risque de présenter une sensibilité à des choses comme le lait, les arachides ou les moisissures domestiques et même aux chats et aux chiens.

« En raison des taux croissants d’allergies chez les enfants au Canada et ailleurs, nous voulions déterminer si la pollution atmosphérique liée à la circulation pourrait être en partie responsable », déclare M. Brauer, professeur à l’École de santé publique et de santé des populations de l’UCB.

Leurs conclusions, qui ont été publiées dans la revue Environmental Health Perspectives, ont été largement diffusées par les médias, notamment la CBC, The Telegraph (UK), The Toronto Sun, The Vancouver Sun, Global News, and The Times-Colonist.

« La productivité n’est pas synonyme de retombées », déclare Melanie Barwick, spécialiste de l’application des connaissances, dans le cadre de son webinaire de février 2017 : « Si nous ne réussissons pas à communiquer nos données probantes à ceux qui peuvent les utiliser (nos utilisateurs du savoir), nous tirons un faible rendement de nos investissements en recherche. »

M^me Barwick a été l’un des nombreux spécialistes de renom présentés dans la série de webinaires “Knowledge Translation for Research Success” (application des connaissances aux fins de la réussite de la recherche) d’AllerGen, mettant l’accent sur la façon de mobiliser les données probantes issues de la recherche au profit de la société.

Cette série de webinaires a été présentée aux chercheurs, aux étudiants, aux partenaires communautaires et aux autres RCE à l’automne 2016 et à l’hiver 2017.

Le consortium Clinical Investigator Collaborative (CIC) d’AllerGen a été fondé en 2005 pour faire progresser l’élaboration de nouvelles thérapies pour traiter l’asthme.

Le consortium CIC se fonde sur son expertise relative à l’asthme allergique et à l’asthme grave pour mener des essais cliniques de phase II afin d’évaluer l’efficacité de nouvelles molécules et de nouveaux composés pour le traitement de l’asthme touchant les voies aériennes supérieures ou inférieures.

Le modèle de provocation par inhalation d’allergènes unique au monde du consortium CIC et ses procédures opérationnelles normalisées (PNE) exclusives garantissent des essais cliniques précis, rapides et économiques avec des résultats uniformes dans les multiples sites du CIC.

Les essais cliniques du consortium CIC ont également fourni des données nouvelles sur la pathophysiologie de l’asthme. Les publications dans des revues scientifiques à fort impact ont suscité une importante exposition médiatique par des médias tels que CTV News, MarketWatch, le Washington Post et le San Francisco Chronicle.

Asthme allergique (AA-CIC)

L’AA-CIC détermine de façon fiable les composés qui justifient le développement continu du traitement de l’asthme allergique et ceux qui sont susceptibles d’échouer lors d’essais cliniques de phase III, permettant ainsi aux partenaires de l’industrie d’établir l’ordre de priorité de leurs investissements axés sur la découverte.

De 2005 à 2017, l’AA-CIC a terminé ou entrepris 21 essais cliniques en collaboration avec des entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques, y compris AIM, Alexion, Altair, Amgen, Asmacure, AstraZeneca, Axikin, Boehringer Ingelheim, Genentech, IVAX, MedImmune, Novartis, ONO, Schering Plough, Topigen, et Wyeth.

Sous la direction du D^r Paul O’Byrne et de Gail Gauvreau (Université McMaster), l’AA-CIC a attiré près de 24 millions de dollars en investissements biopharmaceutiques internationaux au Canada et a permis de créer plus de 41 emplois pour les scientifiques, les stagiaires et les associés de recherche.

Asthme grave (SA-CIC)

Bien que l’asthme grave ne représente que 5 % à 10 % de la population asthmatique, cette affection représente plus de 50 % des coûts liés aux soins de l’asthme et a des répercussions graves sur la santé et le bien-être de 250 000 Canadiens.

Sous la direction du D^r Parameswaran Nair (Université McMaster), le SA-CIC travaille avec ses partenaires de l’industrie pour évaluer de nouvelles molécules pour le traitement de l’asthme grave, étudier les mécanismes de la maladie et élaborer et évaluer des biomarqueurs nouveaux pour cette affection débilitante.

Depuis sa création en 2012, le SA-CIC a terminé ou entrepris six essais cliniques en collaboration avec des entreprises comme GlaxoSmithKline, AstraZeneca, Novartis, Teva, et Sanofi, et a attiré 1,1 million de dollars en investissements internationaux.

Chercheurs inventeurs d’AllerGen :

Kelly McNagny, Université de la Colombie Britannique; D^r Judah Denburg et Gail Gauvreau, Université McMaster

La technologie CyTOF (cytométrie par temps de vol) est une nouvelle technique d’analyse de cellule unique qui permet aux chercheurs de repérer les sous-ensembles cellulaires non dépistés antérieurement, ce qui approfondit leur compréhension de la biologie cellulaire et de la maladie humaine. AllerGen investit dans les travaux de recherche de ses chercheurs sur les biomarqueurs sanguins depuis 2009 et dans un projet portant expressément sur la technologie CyTOF depuis 2014.

En décembre 2016, M. McNagny et ses collègues ont produit une déclaration de propriété intellectuelle liée à l’utilisation de la technologie CyTOF pour identifier les cellules sanguines rares qui interviennent dans le développement de l’asthme allergique.

La technologie permettra d’analyser le sang ombilical provenant de l’étude CHILD et les échantillons provenant du Clinical Investigator Collaborative (CIC) dans le but de prévoir la maladie allergique et de découvrir une cible potentielle pour la thérapie.

Photo (McNagny): The Ubyssey

Chercheur inventeur d’AllerGen :

Dean Befus, Université de l’Alberta

En juin 2017, Dean Befus, chercheur responsable auprès d’AllerGen, et ses collègues ont publié la première preuve qui indique que la protéine appelée « protéine de type 1 propre aux spermatides qui lie le calcium » (CABS1) est facilement détectable dans la salive humaine et que ses niveaux sont influencés par le stress psychologique aigu ainsi que par l’humeur négative et les sentiments de détresse émotionnelle.

Grâce à une décennie d’appui à la recherche par AllerGen, l’équipe de M. Befus a déposé une déclaration de propriété intellectuelle en 2016, suivie d’une demande de brevet intégral en 2017. L’équipe vise à mettre au point un test de salive non invasif à base de CABS1 pour prévoir, diagnostiquer et, éventuellement, traiter les affections liées au stress. En 2016 2017, l’équipe a reçu 50 000 $ en espèces et en contributions en nature de la part de partenaires.

Photo: David Bloom/POSTMEDIA (Edmonton Journal)

Chercheur inventeur d’AllerGen :

Scott Tebbutt, Université de la Colombie Britannique

En avril 2016, M. Tebbutt et ses collègues ont produit une déclaration de propriété intellectuelle décrivant une nouvelle analyse de biomarqueurs sanguins qui permet d’identifier les personnes susceptibles de présenter une réaction asthmatique « tardive ».

La réaction asthmatique tardive est une réaction à retardement qui se produit de trois à quatre heures après la réaction asthmatique initiale. Cette réaction tardive peut durer des heures ou des jours et on croit qu’elle se produit principalement chez des personnes asthmatiques plus sensibles. L’analyse de biomarqueurs, qui utilise la technologie NanoString, peut être utile à la fois comme nouvelle cible pour le traitement de l’asthme et comme méthode de dépistage chez les patients qui présenteront une réaction tardive dans le cadre d’essais cliniques.

La déclaration prend appui sur le soutien qu’apporte AllerGen aux recherches de M. Tebbutt depuis 2007. En 2016 2017, l’équipe de recherche a reçu 50 000 $ de contributions (en espèce et en nature) de la part de partenaires.

Photo: PROOF Centre

Chercheurs inventeurs d’AllerGen :

Brett Finlay et D^r Stuart Turvey, Université de la Colombie Britannique

À partir des données de l’étude CHILD d’AllerGen, les laboratoires de Finlay-Turvey ont découvert que quatre types de bactéries intestinales peuvent protéger les enfants contre l’asthme. Leurs conclusions, publiées en 2015 dans la revue Science Translational Medicine, ouvrent la porte à la possibilité de repérer les enfants le plus à risque de développer l’asthme en analysant leur microbiome, et de mettre au point des traitements probiotiques spécialisés permettant de manipuler le microbiome tôt dans la vie.

En 2015, les chercheurs ont produit une déclaration de propriété intellectuelle liée à leur découverte et ont par la suite accordé une licence de propriété intellectuelle à Commense, une entreprise en démarrage travaillant sur le microbiome établie aux États Unis, qui appartient à PureTech Health. Le contrat de licence fera progresser l’élaboration d’une thérapie axée sur le microbiome visant à prévenir l’asthme et d’autres maladies allergiques qui surviennent pendant l’enfance.

Photo: The Ubyssey

Chercheur inventeur d’AllerGen :

D^r Darryl Adamko, Université de la Saskatchewan

Le D^r Adamko a mis au point une analyse d’urine simple qui permet de détecter les tissus endommagés et la fonction pulmonaire réduite causée par l’asthme et les allergies. L’analyse fera appel à la spectrométrie de masse pour dépister les marqueurs moléculaires révélateurs associés à l’asthme.

AllerGen investit dans cette recherche et cette technologie depuis 2007 et continue de soutenir Respirlyte Inc., l’entreprise en démarrage du D^r Adamko.

En 2016 2017, le D^r Adamko a reçu 295 000 $ en contributions (en espèces et en nature) de la part de partenaires. Il a également reçu 235 000 $ dans le cadre du programme Diversification de l’économie de l’Ouest Canada pour développer et commercialiser davantage cette analyse d’urine non effractive, qui pourrait modifier la façon dont les médecins du Canada diagnostiquent l’asthme.

Photo: Region Reporter (Saskatoon Health)

Chercheurs inventeurs d’AllerGen :

Greg Evans et Jeff Brook, Université de Toronto

M. Evans et M. Brook sont en train de mettre au point le dispositif AirSENCE (Air SENsor for Chemical in the Environment - capteur d’air pour la détection de substances chimiques dans l’environnement), une nouvelle technologie permettant de surveiller la qualité de l’air. Le dispositif utilise un panneau de capteurs pour mesurer les niveaux de cinq polluants atmosphériques courants : oxydes d’azote, ozone, monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, et matières particulaires. Le capteur portatif peut être installé à l’extérieur ou à l’intérieur, et produit des données sur la qualité de l’air auxquelles on peut accéder instantanément au moyen d’un téléphone intelligent.

À la suite d’un essai pilote réussi du dispositif AirSENCE durant les Jeux panaméricains de 2015, les chercheurs procèdent maintenant à une évaluation à plus grande échelle de celui ci à Beijing (Chine), et en accroissent l’utilisation dans la région du Grand Toronto. D’ici l’automne 2017, les dispositifs AirSENCE seront installés le long des corridors de la rue King et de la rue Yonge à Toronto, ainsi que dans les villes voisines de Guelph et de Mississauga, sur les lampadaires et les poteaux de service public.

Outre le soutien à la recherche reçu de la part d’AllerGen depuis 2007 et les contributions de 221 000 $ obtenues de la part de partenaires en 2016 2017, l’équipe reçoit un appui financier du Fonds de recherche et d’innovation Ontario Chine et collabore avec AUG Signals, une société canadienne.

Photo: SOCAAR/AirSENCE; des techniciens installent un appareil AirSENCE dans un tramway de la rue King (Toronto).

Les Bourses à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche décernées par AllerGen aident le PHQ du Réseau à acquérir des compétences en recherche stratégiquement importantes et de pointe grâce à des expériences de formation individualisées.

Depuis 2011, 27 de ces bourses ont permis au PHQ de tirer parti d’une vaste gamme de possibilités de formation, y compris la participation à des cours scientifiques, à des ateliers, et à des séjours de recherche spécialisée.

En 2016 2017, trois titulaires de la Bourse à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche ont déclaré que le programme les avait aidés à acquérir des compétences techniques et analytiques essentielles.

• 

  Michael Chen (Université McGill; Superviseur : James Martin)

  Possibilité: Lower Saxony International Summer Academy for Immunology, à l’École de médecine de Hanovre (Allemagne)

  « Ma participation à l’Académie d’été en immunologie au Medizinische Hochschule Hannover m’a permis d’acquérir des connaissances sur divers sujets et techniques en immunologie et d’établir des liens avec des chercheurs prometteurs de partout dans le monde. »

• 

  Stephanie DeLorenzo (SickKids; Superviseur : D^re Padmaja Subbarao)

  Possibilité: atelier sur la spirométrie dans les établissements participant à l’étude CHILD à Vancouver (Colombie Britannique) et à Winnipeg (Manitoba)

  « La Bourse à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche d’AllerGen m’a permis d’assister à des ateliers sur la spirométrie dans les établissements participant à l’étude CHILD à Vancouver et Winnipeg. Ces ateliers m’ont aidée à perfectionner mes aptitudes en communication et en démonstration pour préparer les jeunes enfants à subir des examens fonctionnels respiratoires. Dans le cadre d’une équipe intraprofessionnelle, j’ai pu réfléchir à des façons de surmonter les obstacles à l’élaboration de techniques de spirométrie de qualité au sein du groupe d’âge préscolaire, qui soulève des défis. »

• 

  Katherine Lortie (Université Laval; Superviseur : D^re Marie-Renée Blanchet)

  Possibilité: échange entre laboratoires avec Kelly McNagny à l’Université de la Colombie Britannique

  « La Bourse à l’appui de l’acquisition de compétences en recherche m’a permis d’élargir mon réseau de recherche et de travailler avec des experts dans le domaine de l’immunologie. Cette expérience était gratifiante tant sur le plan professionnel que personnel; en plus d’acquérir de nouvelles compétences en recherche, j’ai amélioré mon anglais ainsi que ma confiance en moi. J’ai hâte de poursuivre une carrière en tant qu’adjointe de recherche et j’espère collaborer de nouveau avec l’équipe de l’UCB. »

Six stagiaires d’AllerGen ont remporté les honneurs dans trois catégories du concours d’affiches de 2016 d’AllerGen et de la Société canadienne d'allergie et d'immunologie clinique (SCAIC)

Le concours a eu lieu pour la quatrième année consécutive, de concert avec la réunion scientifique annuelle de la SCAIC, partenaire héritier d’AllerGen. La réunion scientifique de la SCAIC et le concours d’affiches ont eu lieu du 29 septembre au 2 octobre 2016 à Montréal (Québec).

Les Bourses de voyage d’AllerGen continuent d’être très recherchées par les chercheurs et le PHQ du Réseau. Ces bourses, auxquelles s’ajoute un financement jumelé versé par des partenaires selon un ratio de 1 contre 1, offrent aux stagiaires des occasions uniques de parler en public, de réseautage, de collaboration en recherche, d’échange de connaissances ainsi que d’acquisition et de perfectionnement des compétences.

À ce jour, plus de 300 bourses ont aidé les stagiaires d’AllerGen à se rendre à des réunions, des conférences et des ateliers à travers le monde pour partager leurs recherches au moyen de présentations orales et d’affiches, et pour réseauter avec des experts du domaine.

En 2016 2017 seulement, 42 Bourses de voyage d’AllerGen ont permis d’envoyer le PHQ à 16 événements notoires, dont la réunion internationale de l’American Thoracic Society, la réunion annuelle de l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology, les symposiums Keystone, la conférence de la European Academy for Allergy and Clinical Immunology, et le congrès international de la European Respiratory Society.

Le Réseau des étudiants et des nouveaux professionnels d’AllerGen (RENPA) est un programme d’adhésion ouvert aux stagiaires (depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux boursiers de recherches postdoctorales), aux membres du personnel de recherche, et aux chercheurs en début de carrière travaillant dans le domaine des affections allergiques au Canada.

Le RENPA est régi par un Comité de direction élu, qui se réunit par téléconférence cinq fois par année. Le président du RENPA siège à titre d’observateur au sein du conseil d’administration d’AllerGen et est membre ayant plein droit de vote du Comité consultatif sur les perspectives d’éducation et de formation supérieures (CCPEFS). Le vice président du RENPA siège à titre d’observateur au Comité de gestion de la recherche (CGR) d’AllerGen.

Le 11 février 2017, Laura Feldman, membre du PHQ d’AllerGen, s’est jointe à un auditoire exclusif de plus de 100 femmes et filles pour célébrer la Journée internationale des femmes et des filles en sciences de 2017, qui a eu lieu à l’administration centrale de Facebook Canada à Toronto (Ontario).

AllerGen aide les femmes en sciences à acquérir une expertise en recherche avancée. Grâce à ses diverses initiatives, le programme du PHQ d’AllerGen a attiré et retenu une forte proportion de chercheuses dans un ratio hommes femmes supérieur aux données nationales moyennes recueillies par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).